
Alors que les mesures de sécurité liées à l’épidémie du Coronavirus deviennent plus restrictives dans certaines régions et grandes métropoles, la crise que traverse le secteur de l’événementiel est sans précédent.
Bruno Le Maire, ministre de l’économie a assuré le 29 septembre, lors d’une rencontre avec les représentants de la restauration que de l’aide serait également apportée au secteur de l’événementiel, mais des milliers d’emplois restent ainsi menacés par l’annulation des événements.
L’intérim événementiel en pause
L’intérim événementiel offre normalement beaucoup d’emplois saisonniers et durables, mais la présence du virus à tout changer. Non renouvelés, les emplois saisonniers liés à l’événementiel vont laisser beaucoup de monde dans l’embarras pécunier. Des licenciements vont avoir lieu, les fêtes de fin d’année qui s’annoncent n’engagent pas à l’optimisme pour le secteur.
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Événementiel vs Covid19
Ainsi, avec le couvre-feu de 21h dans certaines régions et mégalopoles obligent la fermeture des théâtres, à l’annulation des concerts, des meeting et de tout autre événements de moyenne à grande envergure qui permet des milliers d’emplois.
Les professionnels du secteur qui regrettent le manque de solutions pérennes indiquent que toutes les catégories de l’activité sont impactés.
Bertrand Biard, président de L’évènement, une association des agences de communication événementielle dans un article de France infos : Plus personne ne travaille dans le secteur [de l’évènementiel]. Il n’y a pas d’évènement aujourd’hui en France et pourtant, il devrait y en avoir. La seule chose qui me rassure dans les propos de Bruno Le Maire, c’est qu’il a compris. Ça fait huit mois qu’on le dit, mais il a compris qu’en fait, un événement, ça ne se produit pas comme on ouvre un restaurant. Il faut des mois pour l’activer et entre le moment où on dit vous avez le droit à une jauge de 1 000 ou 5 000 personnes et celui où on change ces choses là, c’est l’ensemble du crédit confiance qui disparaît et donc c’est l’ensemble des événements qui s’annulent. Aujourd’hui, on pourrait organiser des événements jusqu’à 1 000 personnes dans toute la France. Mais force est de constater qu’aucun client ne veut prendre ce risque.*
« Aucun client ne prend le risque de programmer des événements en ce moment ». indique Martial Meziere, responsable d’Access Road et spécialiste du roading, « Il existe des solutions pour certains types d’événements avec la visio par exemple, mais cela reste des alternatives temporaires et finalement peu utilisées ».
Le « petit » événementiel à l’arrêt
Mais il y aussi les petits poucets de ce secteur qui lui aussi est sévèrement touché. Cédric Angelone, le président du Syndicat des Activités Événementielles dans Ouest France
« Il y a des drames humains. Au printemps, un organisateur de mariage qui gère 40 collaborateurs, 16 lieux et des millions d’euros de chiffres d’affaires nous a proposé de s’enchaîner à un monument, pour faire part de son désarroi. C’est fort, parce que ce ne sont pas des profils qui ont l’habitude d’en arriver à de telles actions. Les professionnels sont à bout, épuisés par la situation ».**
Pour l’instant le secteur de l’événementiel ne peut que préparer le futur, travailler sur l’habitude à mettre en place des dispositifs qui répondent parfaitement aux directives sanitaires obligatoires.
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